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La Bergerie de Guerveno à Saint-Mayeux pratique la vente directe de viande d’agneau depuis peu. Un nouveau débouché pour l’éleveur, Hervé Boscher, qui met en avant la qualité de son produit.
Les éleveurs ovins ne sont pas légion en Centre Bretagne. Hervé Boscher fait partie des rares exploitants à se consacrer à cette production. Agriculteur depuis 1988, il trace son sillon dans l’ancienne ferme familiale située à Guerveno, en Saint-Mayeux. « Ça fait quinze ans que je produis des agneaux. J’ai choisi cette activité car le travail est différent par rapport aux autres systèmes d’élevage », délivre-t-il.
Exploitation à taille humaine, la Bergerie de Guerveno compte 180 brebis et leurs petits de race Île-de-France et charollais. Ce qui est peu selon Hervé Boscher puisque le cas type est plutôt de 450 ovins par UTH (unité de travail humain), l’équivalent d’un temps complet sur une exploitation. Par ailleurs, 50 hectares de terre sont, soit cultivés (blé, orge, colza, avoine), soit en herbe.
Je pratique une agriculture raisonnée, la qualité est au rendez-vous
Des brebis au grand air et à l’herbe
Une bonne partie de l’année, les brebis broutent et gambadent à l’extérieur. Les lieux de pâture ne manquent pas et le troupeau profite même d’un bois. La saison des agnelages est celle qui demande le plus de surveillance. Il y a deux périodes de mise bas au Guerveno : fin août - début septembre pour une moitié de troupeau et janvier-février pour l’autre. La charge de travail et la commercialisation sont ainsi mieux étalées.
C’est le moment où les animaux entrent en bergerie, « pour un meilleur suivi », glisse Hervé Boscher qui veille au grain dès que les petits pointent le bout de leur museau. Ils passent les premières heures de leur existence dans une case près de leur mère. « C’est un moment très important parce que si une brebis perd de vue son agneau pendant une demi-heure, elle ne le reconnaîtra plus », décrit-il.

De la vente directe depuis avril
Après quatre mois et demi, les agneaux sont vendus pour leur viande. Les principaux clients de l’éleveur mayochin sont la boucherie des Quatre saisons à Loudéac et un éleveur indépendant. Depuis avril, Hervé Boscher s’est également lancé dans la vente directe. « L’idée me trottait dans la tête depuis un bout de temps », raconte-t-il. C’est l’abattoir de Quintin qui assure la découpe de l’animal et la mise sous vide. « Je vends l’agneau entier qui fait entre 20 et 22 kg ou par moitié », exprime-t-il. L’affaire a bien démarré selon l’éleveur. « J’ai des clients du coin mais aussi de plus loin : dans le Morbihan et même en Ille-et-Vilaine », sourit-il.
Ce qui fait sa force ? Le bon goût de la viande d’agneau. Les petits, après le sevrage, sont nourris avec les produits de la ferme tout comme leur mère. « Je pratique une agriculture raisonnée, la qualité est au rendez-vous », souligne-t-il. L’exploitant invite le consommateur à le vérifier… dans l’assiette !
PratiqueHervé Boscher, Bergerie de Guerveno, à Saint-Mayeux au 06 22 05 58 87.July 05, 2020 at 10:12PM
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Le bon goût de l’agneau à la Bergerie de Guerveno - Le Télégramme
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De bon goût
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