Les Jeux, elle connaît. Kseniya Moustafaeva s’est classée douzième de la finale à Rio en 2016. À l’époque, elle espérait viser une médaille quatre ans plus tard. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Dans une discipline très traumatisante pour le corps, la gymnastique rythmique, elle a vite été confrontée à des problèmes physiques. Qui ont finalement rythmé son olympiade.
Ce sont ces limites corporelles qui empêchent la gymnaste de la SM Bourges d’être déjà qualifiée pour les JO 2020 (le nom est inchangé malgré le report à 2021). Ce sont encore elles qui contraignent la gymnaste de 25 ans de mettre un terme à sa carrière, en août prochain, espère-t-elle, après avoir participé aux deuxièmes Jeux olympiques de sa carrière. Car elle confie être arrivée « aux limites de [son] corps ».
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Si Kseniya Moustafaeva conclut sa carrière à Tokyo, elle devrait y retrouver les basketteuses Alexia Chartereau, Sarah Michel, Iliana Rupert (et pourquoi pas Alix Duchet et Magali Mendy, ainsi que Laëtitia Guapo qui tentera de se qualifier en 3x3). Un podium semble jouable pour elles. Comme les basketteuses, Julian Alaphilippe avait échoué au pied de celui-ci à Rio et il peut légitimement y aspirer. Ce sera moins le cas de la perchiste Ninon Guillon-Romarin qui attend un heureux événement en début d’année.
Ludovic Aurégan
L'humeur de Ludovic Aurégan Journaliste au service des sports du Berry républicain
Le trophée du mérite
Contexte sanitaire oblige, le Bourges Basket n’a pas soulevé de coupe en 2020. Une première depuis 2004. Les Tango ont, pourtant, été l’équipe la plus régulière. En dix-sept matchs joués en championnat de France et en Coupe de France cette année (civile), le Bourges Basket en a remporté seize. Les filles d’Olivier Lafargue ne se sont inclinées qu’à Charleville de trois points, tout début janvier. Au-delà des résultats, il y avait la manière : du talent individuel, de la stabilité, un sens du collectif, des valeurs de dépassement de soi, un staff de qualité et travailleur. Bref, tous les ingrédients pour réussir.
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