INTERVIEW – "Koh-Lanta : les armes secrètes", c’est déjà fini pour Elodie. Victime d’une grave chute lors du premier épisode, la coach sportive a été éliminée vendredi par l'équipe jaune lors du conseil, sans avoir pu défendre ses chances.
Propos recueillis par Jérôme Vermelin -
Sur le papier, Elodie avait tout pour être l’une des plus redoutables aventurières de la saison. Mais dès le premier épisode de "Koh-Lanta : les armes secrètes", cette coach sportive de 35 ans, originaire du Nord de la France, s’est blessée lors d’une chute spectaculaire. Lors du 3e épisode vendredi soir, la boule noire l’a empêchée de défendre ses chances lors de l’épreuve d’immunité, perdue par l’équipe jaune. En balance avec Laetitia et Lucie, c’est elle qui a été éliminée lors du conseil…
Vous semblez très "fair play" au moment de quitter l’aventure. N’étiez-vous quand même pas un peu en colère vis-à-vis des autres candidats ?
Fair play, oui. Parce que je sais que "Koh-Lanta" est un jeu. Après nous étions trois à être en danger, avec Laetitia et Lucie, et ça s’est joué jusqu’à la dernière seconde. On voit bien dans l’épisode que tout le monde est indécis dans ses choix. Au moment du conseil, je me dis que les deux autres sont aussi des victimes et je suis plus dans un esprit collectif.
Vous vous blessez lors du premier épisode, là vous êtes privée d’épreuve par la boule noire. N’est-ce pas un peu injuste d’être éliminée après de tels coups du sort ?
J’ai l’impression que dans "Koh-Lanta", il faut quelqu’un d’un peu malchanceux. Et sur cette aventure, c’est tombé sur moi. Dans mon équipe, on m’appelait "Chat noir" ! C’est clair que la chance n’a jamais joué en ma faveur, même lorsque je me suis mise en quête d’un collier d’immunité. Je n’ai rien trouvé ! Et je sors effectivement sur un jeu où je ne peux même pas défendre ma place. Je suis aussi quelqu’un qui a besoin de temps pour s’imposer. Or sur "Koh-Lanta", on n’a pas le temps.
Ce n’est jamais agréable de revoir ma chute. Même si tout va très bien à cet endroit-là aujourd’hui !
Pourquoi ne pas vous être défendue lorsque votre nom a été cité sur le camp ?
C’est vrai que j’aurais pu dire quelque chose. Mais ce jour-là, c’est vraiment parti dans tous les sens. Il y avait pas mal d’énervement, de tensions… Et moi je suis plutôt d’un naturel à fuir dans ces cas-là. Je préférais tenter de trouver un collier que de monter une stratégie contre quelqu’un. Pourtant je me savais menacée, surtout depuis cette fichue chute. Elle m’a fragilisée, elle a semé le doute. Comme si je devais davantage faire mes preuves que d’autres.
Votre chute a été diffusée à de nombreuses reprises. C’est encore dur de la revoir ?
Ce n’est jamais agréable, j’avoue. Même si tout va très bien à cet endroit-là aujourd’hui ! (Rires). J’avais quand même un gros hématome qui me faisait encore mal les jours suivants, même si je le gardais pour moi.
Dans l’équipe jaune on voit clairement Aurélien tirer les ficelles. N’avez-vous pas été tentée de monter une alliance pour le faire sortir ?
Pas du tout ! Jamais ça ne nous ait venu à l’esprit. D’ailleurs à titre personnel, heureusement qu’il était là. Il nous a apporté plein de choses, par ses connaissances en matière d’aventure. Il nous a appris à faire de petites brosses à dents avec du bambou par exemple !
On nous demande de vaincre le virus et on ferme les salles de sport. Alors qu’on a besoin de bouger, de faire de l’exercice pour développer notre système immunitaire
Lorsqu’il reproche à l’équipe de manquer de cerveaux, ça ne vous a pas choqué ?
Je ne me suis pas du tout sentie concernée, puisque j’avais été écartée de l’épreuve par la boule noire. Après je vois bien à l’écran qu’il est dur avec l’équipe. Mais ça se ressent plus dans ce qu’il dit aux caméras que dans les relations que nous avions sur le camp.
Dans le civil, vous êtes coach sportif. Vous étiez préparée depuis des années à faire "Koh-Lanta" ?
Il faut même croire que je suis née pour faire "Koh-Lanta" ! Je m’entraîne depuis que je suis toute petite, je fais du sport depuis que j’ai 7 ans. Quand je voyais passer les castings, je redoublais d’effort au cas où je serais retenue. Finalement j’ai été sélectionnée à ma deuxième tentative.
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Partir en Polynésie en pleine pandémie, c’était un plaisir supplémentaire ?
J’avoue que j’ai eu du mal à y croire, même lorsque je suis montée dans l’avion. Je réalise seulement lorsqu’on arrive sur l’île avec nos pirogues, et que Denis nous accueille. C’est incroyable que nous ayons pu faire cette aventure dans les conditions actuelles.
A quoi ressemble la vie d’une coach sportive en ce moment ?
Au secours ! A l’aide ! SOS ! Là, c’est horrible. On nous demande de vaincre le virus et on ferme les salles de sport. Alors qu’on a besoin de bouger, de faire de l’exercice pour développer notre système immunitaire. Ça fait 10 mois que nous sommes fermés et c’est très compliqué. D’autant plus que le sport participe de la vie sociale. C’est bien beau de courir tout seul. Mais on a aussi envie de partager notre passion.
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