Le chef des sports de Midi Libre est revenu, dans son billet du cahier des sports de ce lundi 6 septembre, sur le mercato du MHSC.
Sur les réseaux sociaux, baromètre des rageux, l’inquiétude le dispute au désenchantement s’agissant du MHSC. Ce dépit amoureux a sa part de légitimité après la double décapitation d’Andy Delort et Gaëtan Laborde, partis sous les auspices niçois et rennais, qui prive le club héraultais du meilleur duo d’attaque de son histoire pour près de 25 millions d’euros (budget annuel de 44 M€).
En langage nicollien, ça fait mal au c… de brader les joyaux de la couronne aux concurrents directs mais le président Laurent a ses raisons pour se dépoiler ainsi, alors même qu’il rêve chaque matin de poser son sceptre dans le futur stade Louis-Nicollin, dont on attend la première pierre. L’unique remède à son infortune ?
Les finances sont exsangues et l’avenir incertain
Le patron du club héraultais n’a, semble-t-il, pas eu d’autre choix que d’écouter sa raison, quitte à subir la foudre de ses supporters et à bouffer de la vache enragée encore quelques années.
Après deux saisons “covidées”, les finances sont exsangues et l’avenir incertain. Sans bascule vers la modernité d’un nouveau stade, le MHSC n’est, selon lui, pas près de prendre racine dans le premier tiers de Ligue 1. D’ici là, sans doute faudra-t-il s’habituer à voir le MHSC reculer dans la hiérarchie. Comme l’OL avant lui, tout fier aujourd’hui de parader dans son écrin du Groupama Stadium.
Le sport a toujours fait la fortune clinquante de Montpellier, 7e ville de France. La possibilité d’une île sur laquelle il planterait fièrement le drapeau pailladin lui tend désormais les bras.
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