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La réalité augmentée dans la mobilité, plus qu'un simple gadget ? - JDN

A quoi sert la réalité augmentée ? Quels sont ses avantages dans le secteur de la mobilité ?  En quoi la technologie de la réalité augmentée peut venir pallier la sécurité des voitures autonomes ?

Les avantages de la réalité augmentée dans le secteur de la mobilité 

Pour rappel, la réalité augmentée intègre le monde simulé au monde réel. Un  téléphone ou une tablette sont en général indispensables. En effet, la caméra de ces outils doit être pointée sur le point d'intérêt afin de générer une animation vidéo en direct sur l’écran. Ces informations peuvent être des instructions, des informations de navigation, des données diverses… Dans le secteur de la mobilité, la réalité augmentée sert le plus souvent à guider les voyageurs. En effet, aujourd’hui l’information vient à eux en temps réel et de manière personnalisée. Par exemple, l'affichage dynamique et interactif a remplacé les panneaux numériques et les GPS.

Les technologies immersives ont donc d’abord transformé les usages quotidiens, avant de faire naître des applications plus futuristes. Nous pouvons constater que des projets ont rendu la mobilité plus inclusive : par exemple, l'Université de Los Angeles a simplifié les déplacements des personnes malvoyantes dans la ville. Pour cela, les chercheurs ont développé un prototype de lunettes intégrant une technologie de réalité augmentée. Cet accessoire connecté projette des couleurs vives sur la rétine des utilisateurs pour les prévenir de la présence d’obstacles sur leur chemin.

Les entreprises les plus connues dans le secteur de la mobilité sont WayRay et General Motor qui ont imaginé et conçu un pare-brise doté de réalité augmentée. A noter que chacune a des particularités spécifiques mais l’objectif final est similaire : fournir à l’utilisateur les informations projetées sur le pare brise dont il a besoin pour conduire de la manière la plus sûre possible. Le but premier de la réalité augmentée est de favoriser les interactions entre les passagers et l’environnement extérieur. L’utilisateur peut ainsi être informé sur les informations routières pertinentes et les lieux susceptibles de l'intéresser. La réalité augmentée peut également être utilisée dans les transports en commun. A Paris, la RATP a mis à disposition une application de réalité augmentée pour avoir accès aux temps d’attente et aux informations sur le trafic de la ligne. La réalité augmentée a permis de grandes avancées dans le domaine de la mobilité : sécurité, amélioration de la conduite, divertissement des passagers, informations pour les voyageurs …

La réalité augmentée et les véhicules autonomes

Pour rappel, la voiture autonome ou automatisée, désigne un véhicule capable de rouler sans conducteur sur une route ouverte. On parle plus rarement d'automobile sans pilote, de voiture automatique ou de véhicule (intelligent) sans conducteur.  Aujourd’hui, le véhicule autonome est grandement remis en question. Ainsi, Google a renoncé au développement de la production de sa Google Car (voiture autonome développée par Google), afin de former des partenariats avec des constructeurs automobiles établis.

La réalité augmentée permet d’assister le conducteur et de lui demander de n’intervenir qu’en cas de danger immédiat. En effet, l’ajout d’éléments virtuels visibles par l'œil humain sur une scène filmée en temps réel peut permettre d’envoyer un signal afin que le conducteur intervienne. Cette autonomie complète à plusieurs fois été remise en cause étant donné les accidents qu’il y a eu.

Différents niveaux d’autonomie ont été établis, ils varient de « 0 : pas d’autonomie. » à  « 5 : autonomie totale ». La réalité augmentée intervient plutôt sur le niveau 3 qui est une autonomie partielle. Cela signifie que le véhicule est en capacité de « visualiser » (grâce à des caméras et radars) l’environnement de conduite et de réagir en conséquence. Cela permet également d’appréhender les dangers, les accélérations, les dépassements, la circulation dans les embouteillages… Les voitures semi-autonomes sont capables d’effectuer de nombreuses tâches. Le conducteur peut quitter brièvement la route des yeux mais doit être en mesure de reprendre le volant sans délai lorsque le véhicule signale qu’il n’est pas en mesure de gérer certaines situations. 

Les limites de la réalité augmentée

En ce qui concerne le secteur de la mobilité, l'écosystème de la réalité augmentée peut parfois poser des problèmes de différents ordres (juridique, social, sociétal…). Le développement de cette technologie a un coût et sa maintenance demande également des moyens. Nous avons pu constater que le manque de confidentialité est un inconvénient majeur de la réalité augmentée. Il faut également prendre en compte que les infrastructures et l’environnement ne sont pas toujours adaptés et que cela freine le développement de la réalité augmentée.

En conclusion, l’ensemble de ces freins empêchent certains projets de voir le jour et les utilisateurs sont également moins enclins à se tourner vers la réalité augmentée. La réalité augmentée consiste, aujourd’hui, plutôt en une aide à la conduite, que le véhicule soit autonome ou non. Le but est de pallier les erreurs d’inattention du conducteur et de mieux utiliser ses aptitudes à détecter les dangers pour la voiture et les personnes dans l’habitacle.

Cette réalité augmentée a du potentiel. Dans les prochaines années, elle accompagnera notre quotidien et cela dans différents secteurs de la vie courante. Le développement de la réalité augmentée a un avenir sûr grâce à l’accroissement des technologies sur smartphone et tablette. 

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